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« Chanbara » est l’onomatopée japonaise

qui exprime le bruit des sabres qui s’entrechoquent lors des combats de samouraïs.

Le Chanbara compte plus de 300 000 pratiquants au Japon. Il a été importé en France en 1994 par quatre kendokas français, au sein de la Fédération Française de Judo, Kendo et Disciplines Associées. Il compte à ce jour 1 510 licenciés en France 

En 1971, Tanabe Tetsundo et quelques uns des meilleurs escrimeurs japonais, bien qu’ils fussent assez traditionalistes, reconnurent que leur société changeait et que les adolescents n’étaient plus intéressés par un enseignement séculaire.

De là est né le Chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l’art de la self-défense. Cette discipline s’est propagée à travers le Japon, et a même été reconnue par le département de l’éducation du Japon. Aujourd’hui beaucoup d’écoles incluent le Chanbara dans l’éducation physique des enfants. Cet art s’est rapidement développé dans d’autres pays : USA, Canada, Australie, France, Italie, Russie , Égypte, Chine… Une des raisons de son succès est l’absence de règles strictes. Le Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs grâce à son esprit et son réalisme. À la différence d’autres arts martiaux, le Chanbara n’a pas subi de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis.

L’un des aspects divertissants du Chanbara est la variété des armes (en mousse) utilisées : sabre court (kodachi), sabre long (choken), les deux à la fois (nito), lance (yari), poignard (tanto), etc. De cette façon, chacun découvrira lui-même ses aptitudes et développer son propre style sans risque de blessure. Le chanbara est donc sérieux, ludique et sûr. Il est donc adapté aux enfants comme aux adultes qui peuvent ainsi s’engager sans crainte dans la pratique d’un véritable Art Martial.

La région parisienne compte 431 licenciés sur 26 clubs ou sections (au 2 février 2020) soit 44,5% ce qui fait d’elle le plus grand nombre de pratiquants. C’est aussi une discipline où même si la part féminine est encore trop basse, elle est néanmoins très importante pour un sport de combat :

Cette discipline très ludique plaie énormément aux plus jeunes : 90% des pratiquants ont moins de 20 ans.

Les 3 plus grands clubs en Ile de France sont  :

  1. l’AS kendo de Meaux (ASKM) avec 75 licenciés dont 55 de Kenshi en situation de handicap
  2. Maisons Laffitte (ML) avec 59 licenciés
  3. Alliance Nord 77 (ALN77) ex aequo avec Champs sur Marne avec 37 licences

Les chiffres énoncés ci dessus ne représente que le résultat d’une année difficile avec comme reflet la pandémie de la COVID-19

La Seine et Marne est le département où nous trouvons le plus nombre de Kenshi Chanbara soit 244 pratiquants dans 8 clubs

En Ile de France il y a 90% de Kyusha (ceinture de couleurs) dont 68% d’hommes. Les Yudansha (à partir du 1 er dan) représentent 10% des licenciés avec 11% de femmes

Une autre particularité de cette discipline est qu’elle s’est orientée et adaptée sur une pratique pour des personnes en situation de handicap. L’exemple est le club de Meaux (ASKM), avec ses 55 licenciés Sport Chanbara, grâce à eux et depuis 3 ans une coupe de France Para Chanbara a été créée suite au nombre croissant et de club recevant et en se déplaçant dans les centres de vie de personnes en situation de handicap.

Vous trouverez toujours un club près de chez vous et les enseignants formés à la transmission de leur passion et discipline.

Le Chanbara – CRKDR – Ile de France

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